Le plus gros défis des toutes les sociétés : Attirer et fidéliser des consommateurs toujours plus connectés, exigeants et zappeurs.
Sur ce marché de « l’attention » ultra-concurrentiel, l’embellissement ou ennoblissement des supports imprimés (print) devient un levier de séduction impactant. Avec les progrès des systèmes numériques, Toutes les marques, mêmes les plus petites, peuvent s’offrir des dorures, des vernis et de l’embossage en petites séries, et dans un délais réduits.
L’idée d’imprimer moins, mais d’imprimer mieux est en train de faire son chemin, l’édition n’est pas le seul secteur a mettre en valeur ses applications grâce aux techniques d’embellissement.
La communication imprimée reste un terrain de jeu presque infini : brochures, catalogues, cartes de vœux, invitations, marketing direct… mais le packaging ou encore le marché de l’étiquette ne sont pas en reste.
En effet, quel meilleur argument pour le print verison luxe qu’une grande marque parisienne qui avait remplacé ses supports commerciaux imprimées par des tablettes digitales, et qui de ce fait, renvoyait une image qui n’était plus en adéquation avec son prestige… Les clients et revendeurs distribuant la marque souhaitaient recevoir de belles plaquettes, avec de la matière et du toucher. La marque est donc revenue au print!
L’objectif d’un ennoblissement print, c’est d’améliorer la visibilité des produits ou de la marque. Ainsi vous captez et retenez l’attention de vos prospects. Une accroche optique et tactile est crée, grâce notamment aux effets de relief et de matière.
En effet, d’après plusieurs études menées par les chercheurs universitaires américains Joann Peck (Université du Wisconsin), Jennifer Wiggins (Université de Kent) et Terry Chiders (Université de l’Iowa), le toucher augmente la sensation de possession, qui provoque à son tour une hausse de la valeur perçue de l’objet. Ainsi, dans le domaine du packaging, un emballage avec une impression spéciale et un ennoblissement amélioreraient de 46 % la perception de la qualité du produit, permettrait un temps d’identification en linéaire deux fois plus rapide qu’avec un emballage classique et provoquerait un temps d’attention plus long de 21 %.
LES CHIFFRES DE L’ENNOBLISSEMENT NUMÉRIQUE:
27 % : c’est la croissance annuelle du marché de l’embellissement numérique
25 milliards : c’est le nombre de pages qui devraient être ennoblies en numérique en 2020, au niveau mondial.
2 % : c’est la part de marché du numérique dans le secteur de l’embellissement.
les grandes techniques d’embellissement d’imprimés :
-Le PELLICULAGE Mat ou brillant, la transparence du pelliculage permet d’embellir et de protéger. Puis, en se dotant d’effets de métal argent ou doré, en devenant parfois miroir, scintillement irisé ou couleur intense, il offre un véritable potentiel créatif aux artifices étonnants, complices de la lumière.
> TECHNIQUE On applique, sur des supports synthétiques et des papiers, un film encollé, opaque ou transparent. Le pelliculage s’opère par calandrage, procédé qui consiste à laminer le film entre des cylindres chauffés.
-Le MARQUAGE À CHAUD peut être or, argent, de couleur, mat ou brillant. Il possède plusieurs avantages en effet il est couvrant, opaque et peut se travailler au niveau de sa matière même, prenant des effets de texture qui lui donnent une richesse supplémentaire.
> TECHNIQUE On applique, à chaud, une pellicule de pigments colorés ou métallisés sur le support (papier, carton, PVC), à l’aide d’un cliché en métal dont le motif est gravé en relief. Le marquage peut être microstructuré et texturé, ou encore galbé.
-Le GAUFFRAGE Accrocher la lumière, donner au papier des nuances de volume, jouer l’épure ou la sophistication : la technique du gaufrage est garante d’élégance et de raffinement, qu’elle soit utilisée seule ou associée à un marquage à chaud, une sérigraphie ou une découpe, qui amplifieront ses effets. Recherche de modernité ou de classicisme : le gaufrage s’exploite sans restriction et s’adapte à tous les types de créations.
> TECHNIQUE Le gaufrage consiste à créer un motif en relief, grâce à un cliché gravé en profondeur et un second gravé en relief, entre lesquels est placé le support. Pressées, les deux parties créent un volume par déformation. Gaufrages texturés ou multiniveaux, et estampages (déformations en creux) complètent la gamme des techniques.
-La SERIGRAPHIE imprime des couleurs lumineuses, saturées, denses ou fluorescentes, mates, brillantes ou métalliques. Déposer des vernis qui apporteront texture, brillance ou volume. Autant d’atouts qui constituent la richesse de l’impression sérigraphique, technique qui offre un large spectre d’applications.
> TECHNIQUE L’impression sérigraphique consiste à appliquer des encres ou des vernis sur divers supports (papier, carton, PVC…) à travers un écran (ou pochoir) de différentes mailles.
-Les VERNIS Mats, satinés, brillants, colorés, pailletés, nacrés, structurés : les vernis constituent une gamme riche d’artifices. Des plus étonnants aux plus discrets, ils offrent une vaste palette pour jouer les nuances, oser les contrastes, tester des associations, composer des mélanges, expérimenter des textures. Une vraie source d’effets visuels et tactiles.
> TECHNIQUE Les vernis sélectifs sont appliqués soit par transfert avec une plaque photopolymère en relief (offset), soit à travers un écran de différentes mailles (sérigraphie), tandis que les vernis en plein sont appliqués sur toute la surface du support avec un cylindre caoutchouc.
-Le FACONNAGE concrétisent une création. Découper, plier, coller, assembler, sont autant d’étapes essentielles qui finalisent un document. Simple ou complexe, le façonnage est l’aboutissement du projet. Il révèle sa forme définitive, son originalité, ses subtilités, son parti pris. Soin et précision sont alors les maîtres mots.
> TECHNIQUES Le façonnage rassemble les opérations qui finalisent la fabrication d’un projet. On y retrouve les étapes de découpe, de rainage et de pliage/collage.
Bref, vous aurez compris qu’entre le packaging, les supports de communication, l’ettiquetage et la communication evenementielle le « print » a encore de beaux jours devant lui.
« Print is not dead »
la team JustSee